20 octombrie 2014

Les divisions entre chrétiens, blessent l'Église, le Christ, et nous-mêmes





Catéchèse du pape François

Chers frères et sœurs, bonjour !

Dans les dernières catéchèses, nous avons cherché à mettre en lumière la nature et la beauté de l’Église et nous nous sommes demandé ce que signifie, pour chacun de nous, faire partie de ce peuple, le peuple de Dieu qu’est l’Église. Nous ne devons pourtant pas oublier qu’il y a beaucoup d’autres frères qui partagent avec nous la foi dans le Christ, mais qui appartiennent à d’autres confessions ou à des traditions différentes de la nôtre. 

Nombreux sont ceux qui se sont résignés à cette division – dans notre Église catholique aussi, on s’est résigné – qui, dans le cours de l’histoire, a été souvent cause de conflits et de souffrances, et même de guerre, et c’est une honte ! Aujourd’hui encore, nos rapports ne sont pas toujours emprunts de respect et de cordialité… Mais, je m’interroge : nous-mêmes, comment nous situons-nous face à tout cela ? Sommes-nous aussi résignés, sinon carrément indifférents à cette division ? Ou bien croyons-nous fermement que l’on peut et que l’on doit cheminer en direction de la réconciliation et de la pleine communion ? La pleine communion, c’est-à-dire pouvoir participer tous ensemble au corps et au sang du Christ.

Les divisions entre chrétiens, tout en blessant l’Église, blessent le Christ, et nous-mêmes, étant divisés, nous infligeons une blessure au Christ : l’Église est en effet le corps dont le Christ est la tête. Nous savons bien que Jésus tenait à ce que ses disciples restent unis dans son amour. Il suffit de penser à ses paroles, rapportées dans le chapitre 17 de l’Évangile de Jean, la prière adressée à son Père à l’approche de sa passion : « … » (Jn, 17,11). Cette unité était déjà menacée lorsque Jésus était encore avec les siens : dans l’Évangile, en effet, on rappelle que les apôtres discutaient entre eux pour savoir qui était le plus grand, le plus important (cf. Lc 9,46).

Mais le Seigneur a beaucoup insisté sur l’unité au nom du Père, nous faisant comprendre que notre annonce et notre témoignage seront d’autant plus crédibles que nous serons les premiers capables de vivre en communion et de nous aimer  C’est ce que ses apôtres, avec la grâce de l’Esprit-Saint, comprirent ensuite profondément et qu’ils eurent à cœur au point que saint Paul en viendra à implorer la communauté de Corinthe par ces paroles : « … » (1 Co, 1,10).
Au long de son chemin dans l’histoire, l’Église est tentée par le malin, qui cherche à la diviser, et malheureusement elle a été marquée par de graves et douloureuses séparations. Ce sont des divisions qui parfois ont duré longtemps, jusqu’à aujourd’hui, c’est pourquoi il est désormais difficile d’en reconstruire toutes les motivations et surtout de trouver des solutions possibles. Les raisons qui ont conduit à ces fractures et à ces séparations peuvent être les plus diverses : des divergences sur des principes dogmatiques  et moraux ou sur des conceptions théologiques et pastorales différentes, en passant par les motifs politiques et de convenance, et jusqu’aux affrontements dus à des antipathies et à des ambitions personnelles… Ce qui est certain, c’est que, d’une manière ou d’une autre, derrière ces déchirures, il y a toujours l’orgueil et l’égoïsme, qui sont la cause de tout désaccord et qui nous rendent intolérants, incapables d’écouter et d’accepter ceux qui ont une vision ou une position différente de la nôtre.

Maintenant, face à cela, y a-t-il quelque chose que chacun de nous, en tant que membre de notre sainte mère l’Église, puisse ou doive faire ? La prière est certainement nécessaire, en continuité et en communion avec celle de Jésus, la prière pour l’unité des chrétiens. Et avec la prière, le Seigneur nous demande une nouvelle ouverture : il nous demande de ne pas nous fermer au dialogue et à la rencontre, mais de saisir tout ce qui nous est offert de valide et de positif, même de la part de personnes qui pensent différemment de nous ou qui adoptent des positions différentes. Il nous demande de ne pas fixer notre regard sur ce qui nous divise, mais plutôt sur ce qui nous unit, en cherchant à mieux connaître et aimer Jésus et à partager la richesse de son amour. Et ceci implique concrètement notre adhésion à la vérité, avec la capacité de nous pardonner, de nous sentir participant de la même famille chrétienne, de nous considérer comme un don les uns pour les autres et de faire ensemble beaucoup de bonnes choses et des œuvres de charité.

C’est une souffrance, mais il y a des divisions, il y a des chrétiens divisés, nous sommes divisés. Mais nous avons tous quelque chose en commun : nous croyons tous en Jésus-Christ, le Seigneur. Nous croyons tous dans le Père, le Fils et l’Esprit-Saint, et nous cheminons tous ensemble, nous sommes en chemin. Aidons-nous mutuellement ! Mais toi, tu penses comme cela, tu penses comme cela… Dans toutes les communautés, il y a de bons théologiens : qu’ils discutent, qu’ils cherchent la vérité théologique parce que c’est un devoir, mais nous, marchons ensemble, en priant les uns pour les autres et en faisant des œuvres de charité. Et ainsi nous faisons la communion en chemin. C’est ce que l’on appelle l’œcuménisme spirituel : cheminer sur le chemin de la vie tous ensemble dans notre foi en Jésus-Christ notre Seigneur. On dit qu’il ne faut pas dire de choses personnelles, mais je ne résiste pas à la tentation. Nous parlons de communion… la communion entre nous. Et aujourd’hui, je suis très reconnaissant envers le Seigneur parce que cela fait 70 ans aujourd’hui que j’ai fait ma première communion. Mais nous devons tous savoir que faire sa première communion signifie entrer en communion avec les autres, en communion avec les frères de notre Église mais aussi en communion avec tous ceux qui appartiennent à des communautés différentes mais qui croient en Jésus. Remercions le Seigneur pour notre baptême, remercions le Seigneur pour notre communion, et pour que cette communion finisse par être celle de tous, ensemble.

Chers amis, avançons alors vers la pleine unité ! L’histoire nous a séparés, mais nous sommes en chemin vers la réconciliation et la communion. Et c’est vrai ! Et nous devons le défendre ! Nous sommes tous en chemin vers la communion. Et quand le but peut nous sembler trop loin, presque inatteignable, et que nous nous sentons pris par le découragement, laissons-nous réconforter par l’idée que Dieu ne peut pas fermer l’oreille à la voix de son fils Jésus et ne pas ne pas exaucer sa prière, et notre prière, afin que tous les chrétiens soient vraiment un.

Traduction de Zenit, Constance Roques

15 octombrie 2014

Trebuie să avem răbdare cu privire la procesul de dezbatere din Sinod

Raportul de la mijlocul Sinodului Episcopilor dedicat familiilor, privind discuţiile din prima săptămână, a apărut şi este însoţit de un grad de isterie. John Travis, un veteran jurnalist specializat în urmărirea evenimentelor din Vatican, care ar trebui să ştie mai bine cum stau lucrurile, a vorbit despre “un cutremur, unul mare după luni de cutremure mai mici”. Anumiţi comentatori au început să deplângă profunda trădare a învăţăturii Bisericii. Unul chiar a scris că este “cel mai prostesc document emis vreodată de Biserica Catolică”, iar unii au afirmat că documentul desconsideră învăţătura Sfântului Papă Ioan Paul al II-lea. Între timp, publicaţia New York Times anunţă încrezătoare că Biserica a trecut de la “condamnarea situaţiilor familiale neconvenţionale la înţelegere, deschidere şi milostivire”. Cred că cu toţii trebuie să respire adânc.
Ceea ce s-a publicat luni nu este nicidecum o învăţătură definitivă şi oficială a Bisericii Catolice. Este un raport despre ceea ce s-a discutat până acum în Sinod de către două sute de Episcopi din toată lumea. Transmite, în mod clar, un anumit consens asupra temelor majore, tendinţele ce au fost evidente în conversaţii, sublinierile dominante făcute în dezbateri ş.a.m.d., dar cu siguranţă nu reprezintă “învăţătura” Papei sau a Episcopilor.
Unul dintre marile mistere înscrise în ecleziologia Bisericii Catolice este faptul că Cristos vorbeşte prin procesul complex şi imprevizibil al dezbaterii eclesiastice. Duhul Sfânt călăuzeşte procesul, să nu ne îndoim, dar nu îl subminează şi nu îl ocoleşte. Tocmai în lungul şi laboriosul schimb de idei, de-a lungul timpului şi prin conversaţii atente, reiese treptat adevărul pe care Dumnezeu doreşte să îl comunice. Dacă doriţi dovezi în acest sens, căutaţi relatările despre dezbaterile de la Conciliile majore ale Bisericii, începând cu Conciliul de la Ierusalim, din primul secol, şi până la Conciliul Vatican II din secolul trecut.
În fiecare astfel de întâlnire, discuţiile aprinse au fost la ele acasă, iar consensul a reieşit doar după dezbateri îndelungate şi adesea incisive între părţile interesate. Citiţi colorata istorie pe care John Henry Newman o oferă privind Conciliul de la Niceea din secolul al IV-lea, şi veţi găsi istorisiri cu revolte pe străzi şi trageri de barbă – la modul fizic – între părţile în conflict. Sau citiţi interesantul jurnal al lui Yves Congar privind anii Conciliul Vatican II şi veţi afla despre criticile lui personale asupra intervenţiilor unor proeminenţi Cardinali şi teologi rivali. Sau apelaţi la istoria lui John O’Malley privind Conciliul din Trento şi veţi vedea proiectele iniţiale de documente pe învăţături doctrinale cheie precum păcatul originar şi justificarea, care au fost prezentate, dezbătute şi respinse îndelung înainte să apară variantele finale.
Până la Conciliul Vatican II, aceste dezbateri şi conversaţii preliminare erau cunoscute doar participanţilor şi unor specialişti istorici care răsfoiau înregistrările vremii. Marile învăţături ale Conciliilor au devenit cunoscute în toată lumea şi celebrate, dar procesele care le-au produs au rămas în umbră, ascunse. L-aş cita pe marele Newman, care a avut o experienţă nu tocmai satisfăcătoare privind viaţa eclezială oficială a Romei: “Cei care iubesc barca lui Petru trebuie să stea departe de sala motoarelor!” Aceasta este cumva versiunea mai rafinată a expresiei: “Cine vrea să mănânce salam nu trebuie să se uite niciodată cum este făcut”. Raportul interimar al Sinodului reprezintă o etapă timpurie a procesului şi, nu trebuie să ne surprindă, nu este încântător. 
Mai urmează o săptămână de discuţii; apoi un an întreg în timpul căruia roadele Sinodului vor fi aprofundate, meditate, clarificate; apoi vine Sinodul ordinar tot pe tema familiei (actualul este Sinod extraordinar) şi se vor aduce mai multe argumente şi contra-argumente; în fine, la câteva luni, poate un an după aceea (după octombrie 2015), Papa va scrie o exortaţie post-sinodală care va rezuma întregul proces şi va oferi ceva definitiv pe această temă. Abia atunci va fi disponibil un produs final pentru “consumul” nostru; până atunci toţi trebuie să fim răbdători şi să ne abţinem de la comentarii.
Istoricul şi teologul Martin Marty comenta că dezbaterile de astăzi despre sexualitate şi autoritate sunt similare discuţiilor din primele secole din viaţa Bisericii privind cristologia şi disputelor despre antropologie şi mântuire din timpul Reformei. A luat atunci secole până la clarificările finale, iar Marty sugerează că am putea fi în mijlocul unei alte controverse ce va lua secole. Sunt bucuros că Papa Francisc, la începutul Sinodului, i-a îndemnat pe Episcopi să vorbească liber şi fără teamă. Nu a dorit o autocenzură care să blocheze discuţiile şi care astfel să împiedice ca adevărul să iasă la suprafaţă. Aceasta nu înseamnă pe moment că Papa Francisc ar fi de acord cu fiecare punct de vedere exprimat şi, într-adevăr, nu poate fi, dat fiind că multe se exclud reciproc. Dar arată că are încrederea şi răbdarea cerute pentru ca Duhul Sfânt să lucreze în stilul Său preferat.

Pr. Robert Barron


Preluat de la:

http://www.catholica.ro/2014/10/15/trebuie-sa-avem-rabdare-cu-privire-la-procesul-de-dezbatere-din-sinod/



04 octombrie 2014

Preacurata Fecioară Maria, avocata Ordinului Franciscan



Toma de Celano, primul biograf al sfântului Francisc, nota: 

Atunci el se mută într-un alt loc, numit Porțiuncula, acolo unde se găsea o biserică închinată Fericitei Fecioare și Mame a lui Dumnezeu. Aceasta a fost construită de multă vreme, dar era în acele zile abandonată (...).

Copleșit de compasiune (...) a început să locuiască acolo și o repară. «Acolo și-a stabilit locuința, scrie sfântul Bonaventura, datorită respectului său pentru Îngeri și a dragostei sale pentru Mama lui Cristos» căreia această bisericuță era dedicată.

Cu privire la devoțiunea marială a sărăcuțului, Celano sintetiza în câteva cuvinte: 

O îmbrățișa pe mama lui Isus cu o dragoste de nedescris pentru că dintr-un Domn măreț ea ne-a dăruit un frate. Spre ea, îndrepta laude deosebite, înălța rugăciuni, oferea afecțiunea sa în așa măsură și de o așa manieră încât limba omenească nu putea să exprime.

Astfel, ceea ce este un izvor de bucurie maximă, el a declarat-o avocata Ordinului și a așezat sub aripile sale fiii pe care el îi va fi lăsat pentru ca ea să îi privilegieze și să îi protejeze până la sfârșit.

Des coeurs qui se rencontrent